La réforme de l’assurance maladie, c’est faire chacun un effort, et lutter contre le gaspillage et les abus
Pour préserver notre système de santé. Les laboratoires pharmaceutiques et les entreprises payeront des contributions financières. Mais des efforts sont aussi demandés aux assurés.
La contribution par acte ou le forfait à 1 €
Une contribution de 1 € sera automatiquement déduite de nos remboursements à partir du 1er janvier 2005. Elle concerne les consultations de généraliste ou spécialiste et les examens de radiologie ou de biologie. Cet effort sera limité à 50€ par an et par personne et ne concerne pas les personnes de moins de 18 ans, les femmes enceintes de plus de 6 mois, les bénéficiaires de la CMU, et de l’aide médicale de l’état.
Vers ou allons-nous ?
La contribution par acte est ni plus ni moins qu’un nouvel impôt passé sous couvert de la solidarité. Ne sera-elle pas la cause de dérives, on nous demande 1€ aujourd’hui mais demain.
Ce nouveau dispositif est la porte ouverte a un système à l’Américaine c’est à dire à une médecine a plusieurs vitesses ou seul les plus fortunés et les personnes ayant des relations dans ce secteur auront la possibilité de se faire soigner; une sorte de médecine a la carte.
Cette réforme de l’assurance maladie n’est-elle pas la prémisse de la volonté du gouvernement à la privatisation de notre système de santé ?
Des solutions
Ces mesures visent à « responsabiliser » chacun au problème de la santé publique et à lutter contre les abus et le gaspillage. Pour cela une nouvelle carte vitale verra le jour ; son coût estimé est entre 200 et 300 millions €. Ne serait-il pas plus judicieux, voir plus économique de joindre une pièce d’identité avec notre carte vitale.
L’état n’aurait-elle pas du faire évoluer l’assurance maladie en même temps que l’évolution de la population.
Ne faudrait-il pas plus responsabiliser dans un premier temps les médecins et informer les patients, pour éviter les dérives dans lesquelles nous sommes (consultations multiples, actes redondants) : par un contrôle des médecins et par des campagnes d’informations.
Il faut une responsabilité commune, il nous faut changer d’état d’esprit ; le docteur n’a plus de patients mais des clients.
La France possède un système connu, reconnu et envié par d’autre pays c’est la sécurité sociale ; elle nous montre aujourd’hui ses limites dont nous sommes aussi la cause alors a nous de nous mobiliser si l’on ne veut pas voir disparaître une des plus belle avancée sociale.