A Gauche, en Europe 62

P. Moscovici de passage à Copernic lundi lors de l'AG fédérale PS à Beuvry

Pierre Moscovici est un habitué de Béthune. En janvier déjà, il était venu soutenir Jacques Mellick.

À un mois du congrès de Reims (les 14, 15 et 16 novembre) et quelques semaines après le dépôt des motions, les débats ne sont évidemment pas clos au Parti socialiste. À Beuvry lundi prochain, chacun viendra défendre sa motion lors de l'AG fédérale du Pas-de-Calais. On annonce, entre autres, Vincent Peillon pour Ségolène Royal, Benoît Hamon pour lui-même, des partisans de Martine Aubry ou Pierre Moscovici pour Bertrand Delanoë. Venu soutenir Jacques Mellick en janvier, le député du Doubs sera avant de retour à la section Copernic entouré de Jacques Mellick fils, un de ses fidèles soutiens, et ses camarades élus du Pas-de-Calais Frédéric Cuvillier (député-maire de Boulogne), Guy Delcourt (député-maire de Lens) ou Michel Lefait (député dans l'Audomarois). Lesquels ont en commun de rouler pour le maire de Paris. Ils présenteront ensemble leurs arguments à la presse.

SOIT DIT EN PASSANT
jeudi 16.10.2008, 05:01 - La Voix du Nord

On aurait du en sortir ?

Aujourd’hui, malgré des tentatives à répétition de renflouer par tous les moyens le système bancaire, pays par pays, Europe, Etats-Unis, la bourse replonge à nouveau. Nous sommes dans une situation extrêmement grave, nous ne pouvons pas nous réjouir de voir les méfaits du libéralisme, car cette situation de défiance pour les placements bancaires, boursiers et autres assurances, capital retraite, non seulement va grever notre pouvoir d’achat, simplement par les impôts (même si Sarkozy a dit que non) mais en plus la relance , qu’elle soit industrielle ou commerciale ne sera pas la avant un bon moment, et cette situation va aggraver encore plus la situation de l’emploi.

Je veux quand même rappeler que DSK avait, il y a assez longtemps, affirmé, que la situation du libéralisme idolâtrée par la droite UMP et autres, ne pouvait fonctionner que par une régulation des marchés : l’état ne peut pas tout, mais il peut imposer certaines limites.

JLH

Les élus PS pour Delanoë, espoir d'ambition nationale

|  POLITIQUE |

• Jacques Mellick fils, Frédéric Cuvillier, Joël Duquenoy, entre autres, autour de Michel Lefait

Les militants du Parti socialiste qui soutiennent la motion A, celle de Bertrand Delanoë, pour le congrès de Reims du 14 au 16 novembre, étaient à Arques, samedi, pour affirmer leur soutien au maire de Paris.

Six motions, trois principales. Celles de Bertrand Delanoë, Martine Aubry et Ségolène Royal. L'expression d'un Parti socialiste qui s'émiette depuis les présidentielles de 2007. Le congrès de Reims, en novembre, doit en fixer la ligne et la direction, ses militants veulent y voir comme un espoir dans la crise. « Notre message n'a jamais été plus d'actualité, martèle Frédéric Cuvillier, député maire de Boulogne-sur-Mer, L'État doit être modernisateur. C'est ce que nous disons en tant que socialistes, en tant que socio-démocrates. » Samedi, l'édile boulonnais est à l'invitation du député Michel Lefait à la mairie d'Arques, avec Guy Delcourt, député maire de Lens, Joël Duquenoy, Bertrand Petit ou Jacques Mellick fils. Pour dire en conférence de presse qu'ils soutiennent la motion de Bertrand Delanoë au congrès de Reims, et le verraient bien endosser le costume de premier secrétaire. Il est le seul qu'ils sentent capable de « transformer les ambitions nationales du parti » dit Michel Lefait. Qui y voit un signe. Par tirage au sort, la motion de Delanoë est devenue motion A. Synonyme de celle qui obtiendra le plus de suffrages ?

Les représentants du PS du Pas-de-Calais qui le soutiennent y croient. « Nous devons obtenir une large majorité, ce sera un gage d'efficacité », soutient Michel Lefait. Ambition difficile quand la bataille fait rage. Quand au sein d'un parti on se déchire. On tacle le « show » de Ségolène Royal, on critique un président du conseil régional qui soutient Martine Aubry et le taxe d'avoir trop peu d'ambitions, on évoque un désaccord avec Serge Janquin, premier secrétaire fédéral, soutien également de Martine Aubry. « On parle de niveau national, de changement de premier secrétaire, mais c'est pareil au niveau fédéral et des sections, rappelle Guy Delcourt. Il ne peut pas se revendiquer comme seul candidat. » S'il ne manque pas de tirer à boulets rouges sur Nicolas Sarkozy, le PS s'oppose donc en son sein. Malgré six motions. Les élus continueront de défendre la leur à Boulogne-sur-Mer, Lens, Arras ou Béthune.

• mardi 14.10.2008, 05:20 - La Voix du Nord Saint Omer

  PAR JENNIFER-LAURE DJIAN

Le choix des motions

Comme j’ai vu dans l’actualité, 3 choix s’offrent aux socialistes lors du congrès de Reims :

1. Un socialisme social democrate, Delanoë, Aubry
2. Un socialisme social communiste, Hammond
3. Un socialisme social républicain, Royal

Les autres motions, on peut dire qu’elles sont accessoires.

A gauche en Europe, nous ne pouvons pas revenir à une vision autoritaire du style programme commun de la gauche de 1981, tout ça est complètement dépassé, le mur de Berlin est tombé depuis longtemps. Dans cette vision du socialisme se retrouve un peu aussi M Aubry en s’associant avec L. Fabius. Concernant la motion de Ségolène Royal, trop de risque de show biz, style Zénith, essayons d’être sérieux, mais aussi danger d’association avec le Modem.

Donc le seul soutien possible est la motion A de Delanoë les 3 C : Clarté, Courage, Créativité, P. Moscovici l’a bien compris, seule motion qui nous dit ou on va avec l’Europe et celle qui représente les valeurs de la Social Démocratie, que l’on aurait du défendre beaucoup plus lors des primaires pour les élections présidentielles.

JLH

Intervention de Jacques A. Mellick / Delanoe62TV

D. Strauss-Kahn intervient sur la crise / France 2

Une des raisons du soutien de la motion A

Les années 1980 et en particulier l'acte unique européen de 1986 (pour l’Europe politique, enjeu de programme électoral, un peu bidon, on attendra encore un peu) ont eu comme effet pervers, l’économie libérale et sont aboutissement : le libre échange qui amène à la situation actuelle faite que d’opérations financières avec bénéfices pour la minorité mais pertes pour la majorité, tout ceci au détriment de prés de deux siècles de lutte pour obtenir des acquis sociaux et de droit du travail arrachés au capitalisme. Les crises qui se succèdent démontrent une nouvelle fois le besoin d'une europe politique.

Voila une des raisons pour soutenir la motion A de B Delanoë.

Pour une Europe construite et économiquement stable.

JLH

Soutien à la motion Delanoë-Hollande-Moscovici

Comme beaucoup de signataire de la contribution "Besoin de gauche", le choix fut difficile sur le fond entre la motion portée par Bertrand Delanoë et celle soutenue par Martine Aubry. Tous  deux  ont toujours été de fervents défenseurs d'une europe politique, sociale et écologique et nombre de propositions de Dominique Strauss kahn sont repris dans ces deux motions : l'égalité réelle, l'économie de la connaissance...

En rejoignant la motion A " clarté, courage et créativité", je choisis donc la cohérence d'une équipe soudée sur une ligne politique claire, capable de remettre notre parti en ordre de marche , de promouvoir les débats, de respecter les convictions de chacun, mais également de faire appliquer les décisions collectives et le vote des militants.

C'est à ce prix que les socialistes redeviendront audibles auprès des Français. Car nous avons un combat sans concession à mener contre Sarkozy et sa politique, économiquement absurde, socialement injuste, qui amplifie à outrance les difficultés quotidiennes d'une immense majorité d'hommes et de femmes de notre pays.

jacques antonio Mellick

La Crise financière

Quel impact sur le portefeuille des Français ?

Tant qu’elle restait cantonnée outre Atlantique, on pouvait espérer que la crise économique resterait aux portes de l’Europe. Mais c’est une conséquence de la mondialisation : désormais, l’onde de choc économique n’épargne plus personne. Au final, le portefeuille des Français ne sera pas épargné.

De plus, quoi penser d'un gouvernement qui ne sait pas comment financer le RSA, et qui arrive à sortir  quelques 7 milliards d'euros pour sauver ses amis banquiers et financiers en tous genres ?

Surtout que le déficit de la France  va dépasser les 3% du PIB, critére exigé par l'europe, mais aussi un des points d'équilibre de l'Euros, va t'on repasser sur la prépondérance monnétaire des USA avec toutes les dérives financières que l'on connait ?

                                                                                                                                    JLH

La Voix du Nord -samedi 27.09.2008-

PS : Jacques Mellick (fils) soutient Bertrand Delanoë

Jacques Mellick (fils) reste fidèle à Pierre Moscovici dont il avait signé la contribution « Besoin de gauche » avec cinq élus du Pas-de-Calais. Il nous a fait savoir hier qu'il soutenait la motion Bertrand Delanoë en vue du congrès PS de Reims. Façon de rappeler aussi que les strauss-kahniens ne sont pas tous partis chez Martine Aubry. « Le plus dur a été le départ de Jean-Christophe Cambadélis (l'autre lieutenant de DSK). On voulait un rapprochement entre Aubry, les strauss-khaniens et la ligne claire (de Gérard Collomb et Jean-René Guérini). » Raté. Et Jacques Mellick d'estimer au sujet du maire de Lille : « (Son) problème, c'est que son attelage manque de cohérence. »

Principal reproche de ce membre du collectif À gauche en Europe : le rapprochement des reconstructeurs d'Aubry, Montebourg et Cambadélis avec Fabius, partisan du non au référendum sur le traité constitutionnel. « Avec Delanoë, on sait où on va. » Notamment sur l'Europe.