Le résultat de la double campagne pour les élections cantonales et municipales de mars derniers est sans appel : une très nette victoire de la gauche et en particulier du parti socialiste et un rejet de la politique de droite menée par Nicolas Sarkozy depuis 10 mois.
Dans le Béthunois, il y a tout d'abord la magnifique victoire d'Isabelle PERU dans le canton de Béthune Nord. Avec Alain DELANNOY et Raymond GACQUERE, elle vient renforcer la majorité de Gauche du Conseil Général et met un terme à la passivité de la candidate de Droite soutenue par le Député de la circonscription André FLAJOLET.
Au niveau municipal nous nous réjouissons particulièrement du formidable succès de nos camarades annezinois. Nous félicitons également tous les élus de Gauche qui ont été élu ou réélu et leur témoignons de toute notre confiance pour poursuivre le développement de leurs communes et cela malgré le désengagement de plus en plus évident du gouvernement de droite dont André FLAJOLET est le représentant dans cette circonscription.
Toutefois, ces victoires ne sauraient faire oublier totalement la perte par la Gauche de Béthune.
Jacques MELLICK et son équipe était en passe par une dynamique de projet, des équipements de qualités, et un désendettement de la ville de redonner à Béthune toute sa place de grande ville régionale.
André FLAJOLET ne l’a pas voulu ainsi. Refusant un combat loyal projet contre projet, abandonnant ses militants en rase campagne, il à préféré concocté une cuisine électorale basée sur la rancœur, le conservatisme et les ambitions personnelles.
Par delà ces manoeuvres, c'est une nouvelle fois Béthune qui a été pris en otage. C'est irresponsable et inacceptable.
Ne nous trompons pas sa prochaine étape est la conquête définitive par l’UMP de notre ville. En attendant les élus de l'actuelle majorité municipale iront désormais chercher leurs consignes à Saint Venant, loin des aspirations des habitants de notre commune.
A Gauche en Europe 62 en appel à un véritable retour de l’engagement politique, loin des rancoeurs personnelles. Le débat doit redevenir dans le Béthunois, n’en déplaise à Monsieur FLAJOLET et à ses amis. Nous sommes prêt à une confrontation d’idées et de projets basés sur des convictions claires et loyales pour que demain nous puissions redonner vie à cette circonscription aujourd’hui délaissée.
Nous nous mettons des à présent en ordre de marche pour la reconquête à gauche de notre circonscription et nous tendons la main à toutes celles et à tous ceux qui se reconnaissent dans ces valeurs d’égalité réelle, de justice sociale et de développement durable.
Jacques Antonio MELLICK
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